AU FIL DES ÉPOQUES, DE QUELLE FAÇON LA FENESTRATION A-T-ELLE ÉVOLUÉ ?

Élément architectural de premier plan, la fenestration contribue au cachet de la maison,
tout en assurant une aération, un lien avec l’extérieur, une communication, tant visuelle
que sonore. Les fenêtres, on les choisit petites ou grandes, avec ou sans ouverture, selon
différents styles, différentes couleurs. Le choix se veut exhaustif. Cependant, il n’en a pas
toujours été ainsi. Au cours des âges, la fenêtre a évolué, s’adaptant aux conditions et aux
besoins de l’époque. Question de curiosité, effectuons un survol de l’histoire des fenêtres.

Fenêtre double et fenêtre subdivisée

La fenêtre double est introduite au 17 e  siècle afin de procurer une isolation supérieure,
tout en permettant une plus grande visibilité. Afin de la solidifier, on utilise de multiples
petits carreaux. Entre 1731 et 1829, les maisons d’inspiration françaises comptent deux
fenêtres de 24 carreaux. Ce n’est qu’au 19 e  siècle que l’on verra une fenêtre de six
carreaux.

Fenêtre à battant et fenêtre à guillotine

Sur les maisons de colonisation (1840-1910), on posera les fenêtres à guillotine et les
fenêtres à battant. Le modèle de ces dernières comprenait trois grands carreaux par
battant. Sur les maisons cubiques (1900-1940), on dispose souvent les fenêtres à battant
de façon symétrique afin de mettre en évidence l’architecture de la demeure, tout comme
sur la maison traditionnelle (1800-1900). La fenêtre comprendra alors entre quatre et six
carreaux.
Moitié du 19 e  siècle, la maison à mansarde apparaît sur les écrans radars. Sa construction
demeure populaire jusqu’en 1920. Les fenêtres à battant, disposées de façon symétrique,
sont composées de six carreaux. Disposées de part et d’autre de la porte, on note la
présence de fenêtres.
Enfin, sur le cottage à deux versants droits (1900-1930), on voit la fenêtre à guillotine et
la fenêtre à battant disposée de façon pas toujours symétrique.