Bien que l’alun, l’un des composés de l’aluminium était utilisé dans l’Antiquité, ce n’est
qu’au 18e siècle que l’on isole « l’alumine » de la terre d’alun et on la soupçonne de
contenir du métal. Les découvertes s’enchaînent et l’aluminium voit le jour le siècle
suivant. Cependant, le procédé pour l’obtenir est coûteux et l’on considère l’aluminium
comme un métal semi-précieux que l’on utilise principalement en bijouterie. On mettra
des décennies pour fabriquer l’aluminium tel qu’on le connaît aujourd’hui et à le
transformer en divers produits.
L’industrie de l’aluminium au Québec
Au fil des décennies, l’industrie de l’aluminium québécoise s’est taillé une place enviable
dans le marché mondial. Son atout majeur qui ne cesse de prendre de l’importance,
compte tenu des changements climatiques, c’est sa faible empreinte carbone, la plus
basse au monde. La production de l’aluminium, qui nécessite une grande quantité
d’électricité, s’effectue à l’aide de ressources hydrauliques renouvelables, contrairement
aux autres pays qui utilisent du charbon ou du pétrole, des ressources néfastes pour
l’environnement.
Aujourd’hui, huit alumineries sont installées au Québec et elles produisent annuellement
2,8 tonnes d’aluminium de première fusion. Cela représente 90 % de la production
canadienne, soit le quatrième rang mondial après la Chine, l’Inde et la Russie. Plus de
80 % de la production québécoise est exportée aux États-Unis et la demande ne faiblit
pas, on prévoit même qu’elle va augmenter.
Les centres de recherche
Le Québec compte également sept centres de recherche publics et privés, ce qui permet
aux utilisateurs d’aluminium de recourir à l’expertise scientifique pour développer des
solutions performantes et novatrices pour répondre aux besoins de toute entreprise
désirant intégrer l’aluminium dans ses produits ou procédés de production. Dans cette
perspective, pas étonnant que les produits que nous offrons à nos clients soient toujours
adaptés à leurs besoins qui évoluent continuellement.